L'écriture de scénario passe au vert : Comment Morgan Lariah, scénariste, allie sa passion pour l'environnement avec les pages de ses textes de science-fiction

Si tu voulais que quelque chose soit fait, vous devez le faire vous-même.

Morgan Lariah, scénariste, ne perd pas de temps à réaliser ses rêves cinématographiques, et elle le fait avec passion et détermination. Environnementaliste passionnée, Morgan s'est employée à perfectionner son art du scénario afin d'inclure des messages "verts" forts avec une touche de science-fiction, et nous sommes là pour cela !

Nous avons rencontré Morgan pour la première fois lorsque nous l'avons sélectionnée au hasard parmi nos 25 meilleures demi-finalistes dans notre concours "So, Write Your Bills Away". Son angle est fascinant et unique. Actrice, Morgan était insatisfaite des rôles pour lesquels elle auditionnait et envisageait d'écrire ses propres rôles. Elle regardait ses amis cinéastes pour s'inspirer pendant qu'ils travaillaient à l'école de cinéma.

Regarder leur travail m'a donné l'assurance que je pouvais écrire le mien, nous a-t-elle dit. "J'ai commencé à travailler avec mon ami, Jacob Halajian, juste après son diplôme d'école de cinéma, mais j'étais si timide et nerveuse que je ne pouvais pas appuyer sur les touches du clavier devant lui. Donc, on s'asseyait, côte à côte, et on discutait de tout ça pendant qu'il tapait. Je suis un peu plus audacieuse maintenant."

Et je dirais que "un peu" est un euphémisme. Morgan a co-écrit, produit et joué dans son thriller de science-fiction indépendante “5th Passenger,” seulement après avoir fait financé le long métrage avec une campagne de Crowdfunding pour aider à le faire décoller. C'était un énorme projet de quatre ans. Alors que le tournage commençait, Morgan a dit que la réalité d'être scénariste l'avait boulversé.

"C'était maintenant plus fort que moi", dit-elle dans sa lettre d'accompagnement du concours. "J'ai réalisé que le film avait pris une vie propre... mais tout a commencé avec un scénario."

Morgan est vraiment passionnée par le sujet de son travail, écrivant sur les thèmes de l'écologie, de la conservation et des expériences féminines. Et elle joint le geste à la parole en défendant inlassablement ces causes en dehors du scénario, selon son amie Katherine MacDonald, vice-présidente principale du développement chez Paramount Pictures Animation.

Beaucoup de gens écrivent sur ces questions dans leur travail, mais Morgan les vit , dit Katherine. "Le résultat est une écriture vraiment puissante qui chante avec authenticité et une vérité féroce."

Je crois Katherine. En tant qu'une de nos incroyables demi-finalistes, j'ai proposé d'envoyer à Morgan un t-shirt SoCreate pour tout son dur labeur. Elle a refusé parce qu'elle a un style de vie sans gaspillage et hyper rationalisé. Si ce n'est pas de l'engagement pour la cause, qu'est-ce que c'est ?!

Katherine a ajouté qu'elle croit que Morgan est sur le point de percer, et Morgan pense qu'elle est sur le bon chemin.

J'ai la conviction profonde qu'un bon travail finira par trouver son public et être vu , m'a-t-elle dit. "J'aimerais arriver à vivre de ce que je crée, avoir de plus en plus d'occasions de créer et trouver plus de collaborateurs dans le processus créatif.

Alors, elle continue. Morgan termine actuellement son deuxième scénario de long métrage, "Colony_01", une histoire de science-fiction sur des colons quittant la Terre pour coloniser la lune de Saturne, Titan. Vous pouvez lire un extrait de ce script ici. Vous pouvez également suivre ses progrès sur son site Web ou sur son Instagram @MorganLariah.

Ira Glass a une merveilleuse citation de This American Life où il parle de l'écart entre le départ et l'endroit où vous savez que votre travail pourrait aller, a-t-elle expliqué. "La seule façon d'arriver là où vous voulez être, c'est de continuer à travailler et de sortir toutes vos mauvaises choses pour que les bonnes puissent arriver.
Je pense que cela s'applique à tous les médiums artistiques et pas seulement à l'écriture. En tant qu'écrivain, je me suis calmé en me rappelant que la première ébauche sera tout simplement affreuse, mais qu'elle ne pourra pas s'améliorer tant que je n'aurai pas terminé la première ébauche. Alors, je l'accepte, et c'est très libérateur. C'est aussi réconfortant de savoir que ça ne sera jamais vraiment fini, que ça peut toujours être mieux, alors je vois le métier comme un processus.

Faites confiance au processus,